9 août 2009
Dans ce court extrait de son livre : L’herbe de blé, source de santé et de vitalité (en anglais : The Wheatgrass Book: How to Grow and Use Wheatgrass to Maximize Your Health and Vitality (Avery Health Guides)) le Dr Ann Wigmore souligne l’utilité de l’herbe de blé dans les fréquentes carences en fer :
Le jus d’herbe de blé contient de l’oxygène liquide. L’oxygène est vital à de nombreuses fonctions organiques : il stimule la digestion (oxydation de la nourriture), permet une pensée claire (le cerveau utilise vingt-cinq pour cent de la quantité d’oxygène employée par le corps) et une oxygénation protectrice du sang (défense contre les bactéries anaérobies). Il promeut aussi une meilleure circulation et nourrit en fin de compte toutes les cellules de l’organisme.
Au cours d’une conversation que j’eus avec le docteur Arthur Robinson, co-fondateur de l’Institut Linus Pauling, ce dernier mentionna le fait qu’il semblerait bien que le jus d’herbe de blé ait un effet de dilatation sur les vaisseaux sanguins eux-mêmes. C’est-à-dire qu’il élargirait le diamètre des vaisseaux sanguins pour que le sang puisse circuler plus facilement. Une meilleure circulation implique une meilleure nutrition des cellules et une meilleure élimination de leurs déchets, ces deux processus étant d’une grande importance en termes de santé ou de régénération organique. Le docteur Otto Warburg, biochimiste allemand, obtint le prix Nobel pour une étude qui révéla que les cellules cancéreuses ne peuvent subsister en présence d’oxygène. Par conséquent, il en tira l’hypothèse selon laquelle toute thérapie anticancéreuse, pour avoir une chance de fonctionner, devrait d’abord augmenter la teneur du sang en oxygène et tout particulièrement au niveau du site atteint. Nous reviendrons ultérieurement sur ce que peut faire l’herbe de blé en pareil cas.
De nombreuses expérimentations pratiquées sur l’animal et l’homme ont montré l’efficacité de la chlorophylle dans le traitement de l’anémie ferriprive (manque de fer sanguin). On pense même qu’environ trente pour des femmes ayant dépassé l’âge de la puberté en seraient atteintes aux Etats-Unis. Quant aux hommes, c’est surtout à partir de la cinquantaine qu’ils commencent à vraiment en souffrir. Les principaux symptômes de l’anémie sont la fatigue et la perte d’appétit.
La production d’un sang équilibré et riche en fer nécessite dans l’alimentation la présence en quantité suffisante de vitamines clés telles la vitamine B12 et l’acide folique, des minéraux comme le fer, le cuivre et le potassium et des protéines. Il est cependant pratiquement impossible de les tirer tous de repas composés de pain blanc ou de pommes de terre, de grillades, de conserves de légumes et d’aliments industrialisés. Bien que ces éléments puissent contenir en quantité minime certains des nutriments essentiels, leur traitement et la cuisson les détruit ou les rend partiellement inassimilables. Comme on consomme toujours l’herbe de blé crue, elle constitue une bonne source de tous les nutriments énumérés ci-dessus, sous une forme que le corps peut aisément convertir en globules rouges de bonne qualité. Plus nous avons de globules rouges, plus notre sang est riche en fer.
Comme l’a souligné l’étude de Hughs et de Latner que j’ai déjà mentionnée, il est prouvé que la chlorophylle tirée des plantes vertes peut augmenter le taux d’hémoglobine chez des animaux de laboratoire en un minimum de temps. On la donnait autrefois couramment aux malades souffrant de carence en fer car on en connaissait l’efficacité sur la régénération sanguine.