Sommaire
Plusieurs métiers des services à la personne peuvent donner aux employeurs la possibilité de réduire leurs impôts ou de bénéficier d’un crédit d’impôt, que les prestations aient lieu dans une résidence principale ou une résidence secondaire. Les services doivent entrer dans le cadre de emplois familiaux et être effectué par une personne salariée, affiliée à un organisme agréé ou une association.
Les types de services à la personne
Parmi les prestations de services à la personne, on peut notamment citer la garde d’enfants, l’aide au ménage, le jardinage, la garde de malade, le soutien scolaire, l’aide informatique ou encore la cuisine. Les autorités ont défini une liste précise des métiers. Par contre, le dispositif ne concerne pas les gardes-chasse, les membres du foyer fiscal ou un salarié employé par le syndic de copropriété de l’employeur, les jeunes étrangers au pair, les personnes qui travaillent au noir et les entreprises.
Les conditions à remplir pour bénéficier d’une réduction d’impôts
Pour pouvoir profiter d’une réduction d’impôts dans le cadre des services à la personne, la résidence où se déroulent les prestations doit être située en France, au domicile de l’employeur ou dans celui d’un ascendant. Le déclarant doit aussi porter sur sa déclaration d’impôts les services qu’il a reçus.
L’employeur peut déduire de ses revenus la moitié des dépenses qu’il a engagées. Toutefois, le montant déductible est limité à 12 000 euros. Cette limite est augmentée de 1 500 euros par enfant à charge (750 euros par enfant mineur en résidence alternée) et pour chaque personne membre du foyer ayant plus de 65 ans. Au maximum, la limite ne peut pas dépasser 15 000 euros, ce qui correspond à un avantage maximum de 7 500 euros. Par ailleurs, les dépenses prises en compte sont majorées à 500 euros et 2h d’intervention maximum d’affilée pour les petits travaux, 5 000 euros maximum pour le jardinage et 3 000 euros pour l’aide informatique.
Il existe cependant des exceptions. La première année d’emploi d’un salarié à dans le cadre des services à la personne donne la possibilité d’augmenter la limite à 18 000 euros. Pour les personnes invalides qui doivent devez recourir à l’aide d’une tierce personne au quotidien, le plafond est de 15 000 et peut être rehaussé à 20 000 euros.