Je vais expliquer comment je fais face aux râteaux via l’une de mes sorties dans laquelle les interactions ne pas toutes fonctionnées.
On termine le travail à 18h, rituel du jeudi soir on va au même endroit profiter des derniers rayons de soleil.
Arrivé sur place on prend notre consommation, aucun eyes-contact… Peut-être trop tendu, nous sommes trois mecs, on va se détendre, enlever cette étiquette « travail » qui nous colle encore un peu trop à la peau.
Le bar où nous allons, il y a une galerie d’art juste en face avec de grandes baies vitrées qui permet de voir certaine œuvre depuis l’extérieur. A savoir que ce lieu est assez chic, beaucoup de banquier, beaucoup de jolies femmes (moyenne d’âge 30-35 ans). J’aime ce lieu, car la galerie et le lieu du bar me fournissent beaucoup approches circonstancielles.
J’aborde deux femmes devant la galerie, je fume ma clope, il y a une photo d’une femme des années 60, très peu féminine qui lève le point (en insight je pense à la lutte des femmes, mouvement féministe – virilisation des femmes). Je leur demande à quoi cette image leur fait penser. L’une tourne la tête à l’opposé, l’autre regarde la photo et me regarde – regard vide comme un poisson et j’écoute le blanc de 2 secondes… Alors j’essaie de reprendre la conversation, sur…. roulement de tambour : la METEO. Sachant que la réplique est nulle, je me fais rire tout seul et je m’auto-éjecte en leur souhaitant bonne soirée. C’est très important de rester poli en toute circonstance, on ne sait jamais si nous allons recroiser cette personne plus tard dans la soirée ou un autre jour dans une autre situation (et dans les villes pratiquement tout le monde connait quelqu’un qui nous connait).
Je vais aux toilettes, les toilettes sont mixtes dans ce bar, une femme typée espagnole magnifique « bouche le passage », attends sa copine qui se lave les mains. En passant je dis « rooooh alors ces femmes qui bouchent le passage pour attendre ses copines 🙂 » elles se regardent outrées en partant l’autre lui demande « il a dit quoi lui ? » Visiblement elles n’ont aucun humour…
Je retourne avec mes potes, je commence à me dire que je n’aurais pas du mettre mes lunettes que j’ai l’air d’un con (non c’est une stupide pensée limitante) bref une blonde qui ressemble à l’une des jumelles rencontrées sur Lyon et une brune ont l’air de s’ennuyer à trois pas de notre table ! Allez je me lance !
« je m’appelle Ludo, je fais partie de la brigade des gens qui s’ennuie à deux alors je me dois de vous proposer de vous joindre à notre table »
– rire euhhh on nous l’a jamais faite celle-là !!
– Quels sont vos prénoms svp ? la brune Jovana (prononcer Jiovana) et la blonde Coralie toute deux étudiantes à HEG.
Etant très près de notre table il m’a juste suffit de me tourner de 3/4, et présenter mon pote sur ma droite.
J’ai pris le FB des deux filles la brune à 26 ans et la blonde 22.
Ce sont des filles que je caractérise de « très sociable », ce sont des femmes ouvertes, qui ont l’habitude de parler avec des gars. Elle entendent toujours la même chose genre « devine mon âge » et sont lassées du coup. Quant je leur ai dis de deviner l’âge de mon pote (il fait pas son âge donc forcément tout le monde se trompe), la brune m’a fait remarqué ça change ma façon d’être.
Bon pas d’isolation possible, simplement échange de FB, et à l’occasion d’un autre afterwork, nous nous reverrons.
Moralité : On peut affirmer qu’une soirée est une bonne soirée uniquement si celle-ci a mal commencé ! Apres deux râteaux (ou quatre car deux fois deux femmes), il ne faut pas s’apitoyer et continuer, toujours être en mouvement.
P.S j’ai fait 5-6 interactions avec des gars pour me remettre dans le bain suite aux deux râteaux avant de voir l’opportunité de la blonde et la brune. Je pense que ça aide, le simple fait de parler à un inconnu permet de garder ou choper une bonne dynamique.
Et vous comment vous gérez les râteaux ?